Mes deux aïeuls,
Claude Chappat et Michel Faure, descendaient tous deux
de lignées de scieurs de long, et sont venus dans le département
de l'Ain,
au tout début du dix-neuvième siècle y pratiquer leur métier.
S'ils ont abandonné leur superbe Livradois pour s'installer
dans le bocage bressan, pays des " pattes bleues ",
c'est qu'ils y ont trouvé leurs épouses.
Ma quête de leurs origines s'est faite, empiriquement, par des recherches
sur
les registres de mairies dont nous savions qu'elles fourniraient
des indications.
Celles-ci me conduisirent rapidement vers nos départements limitrophes,
aussi,et surtout, en Auvergne, dont étaient originaires
les Chappat et Faure de notre famille.
On les y retrouve au moins à partir du dix-septième et
même seizième siècle pour les Chappat.
Cette généalogie enfin établie, le désire d'en connaître d'avantage
m'a fait
me
rapprocher de cercles de généalogie que j'ai trouvés remarquablement
actifs,
tels que REGAIN, CGHAV et CGD
D'autres le sont probablement aussi. Ces associations
m'ont permis alors de dresser les étonnantes fratries d'autrefois.
Mon grand-père Chappat a eu lui-même dix enfants, dont huit vécurent.
Il ne nous reste aujourd'hui, malheureusement, que le benjamin de
cette fratrie.
Il a ainsi fêté, dix ans déjà !, ses quatre-vingts ans dans son
village natal
en compagnie de quelques-uns de ses camarades d'enfance.
Je vous propose un rapide aperçu de mon village natal
et de son marché, bien oublié hélas.
Henri Chappat
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